LES BRÉVES

L’usine Charles Jourdan de Romans menacée de démolition

Le 03 décembre 2020, Valence Romans Agglomération prenait une délibération actant la vente du terrain de l’usine Jourdan à la ville de Romans.
L
e 4 février, la municipalité a voté l’achat des bâtiments afin de les démolir puis reconstruire un gymnase et aménager des terrains de sport.

Proche du Musée International de la Chaussure, cette usine témoigne d’un riche passé industriel  et d‘un  savoir faire auxquels les Romanais sont encore très attachés.

Au delà de sa valeur patrimoniale et symbolique, l’extension de 1957 réalisée par Michel Joulie est le témoin d’une architecture d‘après guerre souvent peu considérée. Inscrite dans la continuité de l’architecture fonctionnaliste du mouvement moderne d’avant-guerre, cette construction exprime avec clarté et sobriété les différentes fonctions de l’usine Jourdan, à la fois lieu de représentation, de conception et de production.

Usine Seducta Jourdan ©fonds-joulie-rey

 Dans le N°1 de la revue numérique QUI+EST qui paraîtra en Mars 2021, plusieurs articles traiteront de ce sujet : 

    • La reconversion du patrimoine industriel
    • La construction de l’usine Jourdan (1923-1975)
    • Focus sur l’extension de 1957 de l’usine Jourdan (Michel Joulie, un architecte discret)
    • Emporte –pièces, photos

Afin de conforter l’attractivité et l’identité de la ville de Romans déjà marquée par des rénovations remarquables, la reconversion globale ou partielle de l’usine mériterait d’être reconsidérée en croisant les problématiques urbaines actuelles, architecturales, techniques et environnementales avec les enjeux économiques.

Le vaste projet de l’hôpital Sainte-Marie à Privas.

De 1928 à 1955, Henri Joulie, puis Michel Joulie son fils, travaillent sur le vaste projet de l’hôpital Sainte-Marie à Privas.
Cet ensemble architectural fascine par sa composition architecturale en hémicycle à flanc de colline, doté d’une chapelle construite en 1936, de style Art déco.

Le Centre Hospitalier Sainte-Marie assure aujourd’hui une mission de service public en santé mentale. En plus de cette activité médico-sociale, il dispose d’un institut de formation des professionnels de santé. L’établissement a engagé ces dernières années un vaste projet de reconstruction et de rénovation. Après une première rencontre avec les responsables de l’établissement, il est prévu en 2021 de mener des investigations sur le fonds d’archives privé afin d’approfondir l’histoire de cet édifice. Daphné Michelas, historienne du patrimoine, va prochainement mener l’enquête « in situ ».

Chapelle de l’hôpital Sainte-Marie à Privas

La médiathèque Latour Maubourg

L’AVPAV a rencontré Julien Mathieu responsable du service Archives communales et communautaires de Valence Romans Agglo dans la nouvelle médiathèque.

Le 15 janvier dernier,  Julien Mathieu nous a fait visiter avec enthousiasme ses nouveaux locaux, spacieux et fonctionnels,  aménagés dans la  récente médiathèque ouverte au public depuis peu.

Ses devises  sont à l’image de ses projets :

« La nouvelle médiathèque, un lieu entre Beaubourg et Richelieu ! » 

« Les missions des archives reposent sur  4 C =>  Collecter, Classer, Consulter, Communiquer »

En effet, il envisage d’organiser 3 ou 4 conférences sur l’architecture ainsi que 2 expositions selon le contexte financier et sanitaire…: une en 2022 sur Ulysse Chevalier, historien et érudit  à Romans et une autre en 2024 sur les dessins d’architectes.

Ont été abordées les missions des Archives concernant les dessins d‘architecture et leurs cadres juridiques ainsi que la diffusion d’images numériques.

Médiathèque F Mitterand Latour Maubourg

Une convention avec l’AVPAV  est envisagée afin de clarifier auprès des architectes les règles de dépôt ou dons de leurs archives et leur valorisation avec l’aide de l’AVPAV.

A l’appui de cette convention, l’AVPAV diffusera une « lettre ouverte aux architectes »  auprès des associations professionnelles (Ordre des architectes, CAUE, MAD…) Son  but sera de les sensibiliser et de les inciter à recueillir et conserver leurs dessins (et archives), ou bien de les déposer aux Archives de l’Agglo.

Vu dans la presse